Cet article fait partie d’une série sur les bénéfices des différents types de postures. Retrouve le premier article sur les bénéfices des postures d’ouverture de hanches ici, le deuxième sur les bénéfices des postures d’ouverture d’épaules ici, et le troisième sur les bénéfices des postures de flexion avant ici. Cet article sur les postures d’inversion est le dernier de la série.
Après avoir vu les trois grandes premières familles de postures, nous allons voir la dernière, la plus redoutée et celle qui attise le plus les curiosités : les postures d’inversion.
Déjà, comment définit-on une inversion ? Une posture d’inversion est toute posture où la tête est en-dessous du coeur.
Dans les plus connues, nous avons la posture sur les mains (communément appelée « le poirier »), la posture sur la tête (appelée en sanskrit « sirsasana »), la posture sur les avant-bras (aussi appelée le scorpion), la posture du trépied (avec les mains et le sommet du crâne sur le sol) mais aussi la chandelle, les postures de balance sur les bras comme le corbeau et aussi le pont et le chien tête en bas !
Ces postures nous invitent à une toute autre discipline : celle de vaincre nos peurs pour faire confiance à notre corps, à notre balance, et enfin à la vie.
Les postures d’inversion comportent de nombreux avantages. Parmi ceux-ci, on peut retrouver le fait d’inverser le flux sanguin pour améliorer la circulation, booster notre immunité, nous énergiser, nous détendre, améliorer notre équilibre et nos muscles profonds, renforcer le centre du corps (les abdominaux), mais aussi apprendre l’humilité, renforcer notre confiance en nous et nous apprendre la discipline de faire des choses avec nos peurs.
Une des erreurs d’état d’esprit lorsqu’on commence à travailler les postures d’inversion, c’est qu’on devrait savoir tout faire, tout de suite, sans erreur ni tomber.
C’est ce genre de pensées qui nous amènent à abandonner lorsqu’on n’arrive pas à faire la posture sur la tête du premier coup, ou que malheur, on tombe à la renverse, et qui nous fait dire : « ce n’est pas pour moi », « je n’y arriverai jamais ».
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à part quelques chanceux (car oui, il y en a toujours dans toutes les disciplines), tous les gens qui arrivent à faire des inversions sont passés par les mêmes étapes ! Et ont eu les mêmes peurs… Mais ils ont travaillé l’aspect psychologique des inversions, c’est-à-dire développé leur courage, et ont progressé en dépit de la peur.
Bien sûr, cet article n’est pas là pour vous conseiller de vous lancer dans des opérations kamikazes… Travaillez en respect avec votre corps, en fonction de là où vous en êtes, apprenez à tomber (on rentre la tête et on fait une roulade avant) et n’oubliez pas de renforcer vos épaules et vos abdominaux à chaque session pour vous permettre d’arriver à faire les inversions.
Mais une fois que c’est fait, mettons nous en situation d’inconfort et commençons à travailler nos inversions !
A très vite