FATIGUE ET THÉORIE DES CUILLÈRES

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Dans le voyage de la vie, les femmes jonglent souvent avec une multitude de responsabilités et d’obligations, tout en essayant de préserver leur énergie et leur bien-être. Pourtant, il y a des jours où même les tâches les plus simples semblent insurmontables, où l’épuisement prend le dessus, laissant une sensation de vide et de frustration. C’est là qu’intervient la théorie des cuillères, une métaphore simple mais puissante pour comprendre et expliquer l’épuisement physique et émotionnel.

Théorisée par Christine Miserandino, cette métaphore a été initialement élaborée pour expliquer la gestion de l’énergie chez les personnes atteintes de maladies chroniques. Mais son application peut en réalité être étendue bien au-delà !

Son fonctionnement est simple : imaginez que chaque jour, en vous réveillant, vous avez un nombre limité de « cuillères » qui représentent votre énergie pour la journée. Chaque activité, qu’elle soit petite (comme se lever du lit) ou grande (comme accomplir une journée de travail, faire une séance de sport…), coûte une certaine quantité de ces précieuses cuillères. Une fois toutes les cuillères utilisées, l’épuisement survient, laissant peu de marge pour continuer à fonctionner normalement…

Pour les femmes, cette métaphore revêt une signification particulière. Les fluctuations d’énergie sont souvent exacerbées par des facteurs propres aux femmes… Les règles douloureuses, la ménopause, l’endométriose, et bien d’autres problèmes de santé spécifiquement féminins peuvent réduire considérablement la réserve d’énergie dès le début de la journée, et donc le nombre de cuillères dont dispose chaque femme. 

Par exemple, une femme souffrant de dépression peut se lever avec moins de cuillères que quelqu’un qui ne lutte pas contre cette maladie. De même pour les règles douloureuses, le post-partum ou l’endométriose par exemple… Cela ne signifie pas pour autant que ces femmes sont condamnées à une vie d’épuisement constant, mais plutôt qu’elles doivent être plus conscientes de leur gestion de l’énergie et peut-être adopter des stratégies spécifiques pour préserver leurs précieuses cuillères.

Finalement, la théorie des cuillères nous rappelle que prendre soin de soi est une priorité, pas un luxe, et que chaque petite action pour préserver notre énergie est une victoire dans notre voyage vers le bien-être. Elle nous offre un cadre pour une gestion plus consciente de l’énergie. 

Cela commence par la pratique de l’auto-compassion, en acceptant que certaines journées seront plus difficiles que d’autres. Cela implique également de prioriser les activités qui nourrissent réellement notre énergie, tout en déléguant ou repoussant celles qui pourraient la drainer inutilement. Par exemple, intégrer des pratiques de bien-être telles que la méditation, le Yoga de la Femme ou simplement prendre des pauses régulières peut aider à recharger nos réserves énergétiques.

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